Rien à voir avec la voiture qui a quitté le marché en 2017. Celle-ci veut combiner les mérites des berlines, des SUV et des breaks en une seule voiture. Parmi les options, même celle de l’hybride. La production commence en Chine. En Europe, il arrivera vers la fin de l’année. Parfois, ils reviennent. Actualisé, amélioré et même doté d’une nouvelle philosophie. La Citroën C5, produite en deux générations de 2000 à 2017 pour le segment D, est loin d’avoir terminé sa mission. Il réapparaît maintenant sur le marché avec une nouvelle vigueur et avec l’idée qu’il est le nouveau fleuron du Double Chevron.
Tôt dans la matinée du lundi 12 avril, sa dernière évolution a finalement été dévoilée, marquant une nette césure par rapport au passé. Non seulement parce qu’un X a été ajouté au nom (C5X, donc, avec une solution graphique qui met en évidence le C et le X, les initiales de CX, une voiture des années 70) mais parce qu’elle promet de bousculer « une catégorie de voitures trop ancrée dans des schémas traditionnels« .
L’idée de base est d’offrir une voiture qui combine les caractéristiques d’une berline avec celles d’un SUV et d’un break, une solution qui est tombée en désuétude ces dernières années mais qui a été relancée. Trois en un : confort, solidité et capacité réunis dans un modèle – annoncé au Mondial de Paris 2016 – qui aura une âme articulée du point de vue de la motorisation : il y aura deux versions endothermiques à essence, mais aussi et surtout l’hybride rechargeable, certainement un cheval de bataille car Citroën pousse aussi la propulsion mixte et le tout électrique.
Vers une version 100% électrique ?
En parlant de tout électrique : pour l’instant, le C5X n’envisage pas un tel modèle, mais à l’avenir, il n’est pas exclu qu’il apparaisse. « Ce sera le marché qui nous donnera une indication précise – a déclaré Vincent Cobée, le PDG de la marque – mais pour l’instant nous pensons que la solution plug in est la meilleure pour satisfaire un large éventail de clients« .
Audace, technologie et bien-être : le slogan choisi est basé sur trois mots qui résument les concepts développés par les designers. En commençant par le confort, le C5X – dont la production commencera en Chine, tandis que la production en Europe est prévue entre 2021 et début 2022, avec des commandes à recevoir à partir d’octobre prochain – relance l’habitabilité et l’idée de » salon » si chère à la marque : la mission, sur ce plan, est confiée à la suspension active, héritière de la suspension hydropneumatique historique. La technologie apporte également toute une série d’aides à la conduite, un affichage tête haute agrandi qui projette les données de voyage sur le pare-brise et un système d’infodivertissement de dernière génération avec reconnaissance vocale.
Look et données chiffres de la C5X
L’audace, enfin, réside dans l’harmonisation des caractéristiques de trois types de voitures. Au premier coup d’œil, le C5X ressemble à une berline, mais si vous regardez de plus près, vous reconnaîtrez également un look SUV, grâce à ses roues de 19 pouces. La taille du Station Wagon, en revanche, réside avant tout dans la capacité du coffre (545 litres). Les dimensions de base du nouveau-né, dont le nez porte la nouvelle signature lumineuse de la marque (le X apparaît également ici) sont les suivantes : 4,8 mètres de long, 1,86 de large et 1,48 de haut. La motorisation hybride sera assurée par un moteur à essence associé à un moteur électrique capable de produire une puissance combinée de 225 ch, avec une autonomie pouvant atteindre 50 km en mode entièrement électrique.
Le C5X rejoint le C5 Aircross, dont il emprunte la plate-forme et certains aspects, mais il le fera – assurent les dirigeants de Double Chevron – sans » cannibaliser » sa sœur et, surtout, sans édulcorer son identité. Le C5X », explique Pierre Leclerq, directeur du design de Citroën, « a une morphologie et un aérodynamisme particuliers : il sera impossible de ne pas reconnaître son caractère unique ».